jeudi 15 janvier 2009

L'IMAGINATION AU POUVOIR

Devant tous ces arguments dont la véracité n'a souvent pas pu être démontrée faute de recul et de moyens financiers ( pas assez de méfaits sur la santé publique ) on en arrive à adopter le sempiternel "principe de précaution" : raisonnement par l'absurde , nous éliminons l'objet du problème et voyons ce que cela va donner ...

Faisons table rase des préjugés et asseyons nous autour d'une table pour réfléchir à des solutions de bon sens sans avoir peur des idées nouvelles et originales.

LA PARABOLE DE JOSHUA BELL

Pour amorcer la pompe aux idées voici les convictions de l'ACSPP sur le cas singulier du SPP et sur la place qu'il occupe dans notre société :
Le SPP est gratuit par tradition ce qui lui donne un statut d'objet sans intérêt et banal que l'on utilise sans même s'apercevoir des significations qu'il véhicule.
Un collectionneur au regard attentif lui a accordé une place de premier rang dans son univers mental : Un objet doué de tant d'atouts ne pouvait pas disparaître un jour de notre planète ingrate et s'éffacer de la mémoire collective des Hommes sans un hommage à la hauteur des services rendus. Ce projet ambitieux fut depuis accouplé à une démarche écologique citoyenne.

L'idée de base est que la beauté est toujours respectée pour autant qu'elle soit mise en valeur .
La parabole de Joshua BELL va illustrer cet axiome :

La scène se passe dans le métro de Washington DC le 12 janvier 2007, un violoniste à une heure de pointe exécute du Bach et du Schubert pendant 45 minutes sous l'oeil indifférent des "commuters" préssés. Sur le millier de voyageurs 27 donnèrent au total 35 $ et un seul qui avait reconnu le grand musicien s'arrêta pour écouter.
Le Washington Post initiateur de cette mise en scène voulait savoir " si la beauté resplendissait tellement qu’elle était aussitôt reconnue, sans mise en scène ni médiation autre qu’elle-même, telle Vénus dans sa coquille naissant sur l’océan ", le résultat de l'expérience lui prouva que NON.
De même Le SPP , comme l'oeuvre musicale jouée par ce grand musicien sur un Stradivarius, ne sera reconnu comme objet représentant un patrimoine culturel populaire que s'il bénéficie du coup de pouce d'une autorité ou d'un environnement favorable.
L'ACSPP par ses expositions "EXPOSAC" et ses interventions donne une image gratifiante aux SPP qui permettra à la longue de changer les comportements des utilisateurs.

L'ACSPP soutiendra le projet de création d'un Musée du Sac Plastique Publicitaire, en attendant vous pouvez toujours le visiter en photos dans la colonne de droite ci-contre :

La boîte aux idées est ouverte :




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